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L’atelier de transformation

La Banque alimentaire de Touraine a besoin de votre aide pour créer un atelier de transformation. C’est un projet qui nous est cher et qui ne se fera pas sans votre soutien. Toutes les contributions, si petites soient elles, ferons avancer ce beau projet.

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Nos ateliers de transformation

Le développement des unités de transformation 

Le réseau des Banques Alimentaires développe de nouvelles manières d’allonger la durée de vie des fruits, des légumes abîmés ou des viandes à date courte. Ces denrées sont transformées dans une dizaine d’ateliers (purées, soupes, plats cuisinés…). Ces ateliers permettent de diversifier les produits distribués aux associations et donc d’améliorer le quotidien alimentaire des bénéficiaires. 

Carte representant les ateliers de transformation en France

Un objectif de lutte contre le gaspillage

Les Banques Alimentaires ont un double objectif : lutter contre la précarité et contre le gaspillage alimentaire. Depuis 1984, elles poursuivent ce but en cherchant sans cesse de nouveaux approvisionnements de produits propres à la consommation et immédiatement distribuables : développement des liens historiques avec la grande distribution, accords avec de nouveaux industriels, renforcement du partenariat avec le monde agricole… Mais elles souhaitent aujourd’hui aller plus loin en étant en capacité de sauver du gaspillage les produits non distribuables tels quels.

L’innovation au service de la lutte contre la précarité et du gaspillage alimentaire

En choisissant de mettre l’innovation en avant, le réseau des Banques Alimentaires affirme son intention d’investir dans des projets nouveaux répondant aux enjeux de lutte contre le gaspillage. La transformation de produits fait partie de ces innovations qui révolutionnent l’expression du projet associatif et l’organisation d’une équipe de bénévoles.

Le respect de l’équilibre alimentaire 

La diversité et la qualité des denrées distribuées reste une priorité et les produits transformés par les Banques Alimentaires répondent à un réel besoin. Les plats préparés rencontrent à ce titre un grand succès : les conditionnements sont adaptés et les recettes variées s’avèrent très appréciées.

Si l’utilisation de la viande à date courte reste une problématique majeure, d’autres produits transformés permettent d’écouler des fruits et légumes non distribuables : Soupes, jus, confitures, pâtes de fruit, coulis…

A ce jour, une dizaine de Banques Alimentaires se sont lancées dans le processus de transformation et d’autres projets sont à l’étude.

L’impact environnemental 

L’éco-système du réseau des Banques Alimentaires porte en lui même des enjeux environnementaux et sociaux grâce au double impact de ses actions : environnemental via la lutte contre le gaspillage alimentaire et la revalorisation de l’alimentation ainsi que  social, en luttant contre la précarité alimentaire.

Un impact positif sur le climat 

Une Banque Alimentaire génère des émissions directes (gasoil pour les camions) et indirectes (électricité, achat de matériel) dans l’exercice de ses activités.

Cependant, et d’après des études réalisées entre 2012 et 2018 au sein de plusieurs Banques Alimentaires (Nancy, Caen, Strasbourg…), la ramasse des invendus par les bénévoles permet d’éviter des émissions de CO2 et conduit à un impact climatique positif. En utilisant la méthode “bilan carbone” de l’ADEME, il ressort que les Banques Alimentaires permettent d’éviter des émissions de CO2 par la non mise en décharge de produits alimentaires et la non fabrication des équivalents qui auraient été produits sans leur intervention. Les Banques Alimentaires réduisent ainsi l’impact environnemental de ses donateurs (industries agroalimentaires, producteurs, grandes et moyennes surfaces).

Le ratio à prendre en compte entre l’existence de la Banque Alimentaire et l’économie de CO2 qu’elle permet montre l’effet positif engendré par l’activité des Banques Alimentaires : c’est un évitement de 4 tonnes “équivalent CO2” par tonne de denrée sauvée.

La gestion des produits non distribuables

De nombreuses actions sont entreprises par les Banques Alimentaires pour valoriser les déchets organiques, notamment auprès d’agriculteurs et d’éleveurs. Par ordre de priorité en termes de valorisation, ils peuvent être utilisés en alimentation animale, compostés ou méthanisés. Par exemple, la Banque Alimentaire de Savoie méthanise tous ses biodéchets grâce à un partenariat avec un lycée agricole. Les Banques Alimentaires créent des partenariats avec GRDF et BIONERVAL, acteurs produisant de l’énergie par méthanisation à partir de biodéchets. 

Des investissements respectueux de l’environnement 

Les Banques Alimentaires construisent des projets d’investissements pour aller vers des solutions respectueuses de l’environnement afin d’améliorer leur empreinte carbone. Ces projets sont structurés avec des acteurs publics et privés pour leur financement.

À la Banque Alimentaire de Strasbourg, cela se traduit par l’acquisition d’un véhicule fonctionnant au gaz naturel pour véhicules (GNV) qui émet 20% de CO2 en moins et 90% de particules fines en moins qu’un véhicule diesel.

À la Banque Alimentaire de  Loire Atlantique, un projet  de 18 mois a permis la  mise en fonctionnement  d’une alimentation électrique indépendante avec un toit de cellules photovoltaïques pour alimenter directement l’entrepôt.
 

L’insertion sociale 

Le chômage peut être un facteur déterminant pouvant faire basculer les personnes dans la précarité. Si la lutte contre le gaspillage et la précarité alimentaire restent les missions premières des Banques Alimentaires, la lutte contre l’exclusion et la promotion de la réinsertion par l’emploi sont des chantiers sur lesquels le réseau est engagé depuis de nombreuses années.

Un grand nombre de salariés sont en contrats aidés / Parcours Emploi Compétences (PEC) et 6 Banques Alimentaires sont agréées chantiers d’insertion : celles de l’Auvergne, du Bas-Rhin, de la Charente, de Haute-Savoie, de la Loire-Atlantique et de Toulouse et sa Région.

Depuis près de 10 ans, les Banques Alimentaires accueillent des personnes en Travaux d’Intérêt Général (TIG) et leur proposent des missions (ramasse, manutention, tri). En 2019, la Fédération a signé un accord-cadre avec le Ministère de la Justice afin d’amplifier les liens avec les service pénitentiaires et promouvoir les TIG comme outils d’insertion au sein des Banques Alimentaires.